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Notes sur le tag : dé bleu
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Dernières notes
Poème du jour...
Signes dressés. Maisons harmonieuses. Monde parfait où se retrouvent les frères du sommeil pour des fêtes biologiques. Chaque brindille affutée délivre une vibration insensée, une faucille asthmatique. Il faut enjamber les outils périmés, ce bric-à-brac de cailloux, coquilles, chiffons. Ces objets minuscules innommables et fades au bout de la langue. Le Livre s'écrit au seuil de la lucidité....
Publié le 15/10/2015 dans Les songes... par Kraly | Lire la suite...
Poème du jour...
"On peut croire qu'un souvenir Creuse la couleur du mot bleu, à force Il en reste plus rien, du bleu ; Et du souvenir pas plus. Qu'est-ce qu'on raconte ?" "Une ancienne cour que l'enfance a fermée Si t'ouvres le portail Quelques mots reviendront, pas grand-chose. La couleur d'autrefois c'est pareil qu'aujourd'hui, presque : De la tôle toute neuve, mais quand même Encore du vieux...
Publié le 07/09/2014 dans Les songes... par Kraly | Lire la suite...
Poème du jour...
BIJOU DU MATIN samedi 3 décembre : 6 heures quarante-cinq matin plein sud comme une très mince tranche de pastèque une heure avant le soleil je vois se lever ce collier d'or fin dernier croissant (Poème de Daniel Biga - extrait de "Station du Chemin" - Ed. "Le Dé Bleu" - 1990)
Publié le 21/08/2014 dans Les songes... par Kraly | Lire la suite...
Poème du jour...
Il ne restera de la vie que cette douleur qui empoigne le corps. Il est un mal dans l'âme qui dit le ventre dans l'étreinte qui corrige la respiration On m'avait appris à vivre dans le corps qui meurt. Je n'oublie pas que tu m'avais arraché l'émotion de t'aimer je n'oublie pas ces mots - je viendrai peut-être peut-être pas. ...
Publié le 08/07/2014 dans Les songes... par Kraly | Lire la suite...
Poème du jour...
Fêtes La fête bat son plein. Sur les bancs de la fraternité, les hommes aux visages rougeauds rient en montrant les dents. Il n'y a plus de ciel, il y a le pacha de Guadalahaha qui est gras, qui est fat, mais qui en a, haha, le pacha de Guadalahaha. La fête bat son plein. Sur les bancs de la fraternité, les femmes sourient en montrant les dents, les enfants pas. ...
Publié le 22/05/2012 dans Les songes... par Kraly | Lire la suite...
Poème du jour...
Réalité Etouffer d'ennui. Etre sur un bateau qui oscille sur la ligne de l'Equateur. Touver sa place dans l'ennui. Dans les moulures du plafond ? L'idée paraît bonne. Echapper aux conservations tout en bénéficiant d'un point de vue unique. Cependant, l'exercice demande un peu d'entraînement. (Poème de Anne Salem-Marin aux Ed. "Le Dé Bleu" -...
Publié le 08/04/2012 dans Les songes... par Kraly | Lire la suite...
ROMAN : CHALET ou CACHOT ?
Roman : Jusqu'à la page cinq je ne sais pas encore de quoi il est question. À la page dix je suis confirmé dans le fait que je faisais semblant. La suite n'est donc pas nécessaire. Jean-Paul ROGUES, S'écarter du sujet, Le Dé Bleu, 1988.
Publié le 03/12/2009 dans Sur du vent par SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD | Lire la suite...
Jean-Paul ROGUES et la SERPILLÈRE
Ainsi va le domestique ! Je ne serai jamais libre de servir de truchement aux esprits qui passent si volatils, s'il faut toujours que je serpille. Fallait-il même que je serpillasse tout ce temps comme un poisson terrifié de vivre au fond de l'eau qui attendrait que des pattes et des poumons lui poussent. Jean Paul ROGUES, S'écarter du sujet, Le Dé Bleu, 1988.
Publié le 02/12/2009 dans Sur du vent par SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD | Lire la suite...
Jean-Paul ROGUES : SERREMENTS d'AUTOMNE
Ce jour est loqueteux, des nuages passent, ils sont courts. Je suis faible et fort dans ces premiers froids clairs et serrements d'automne. La brume tient les haies, je sens l'herbe humide, je rentre et je ferme la porte pour la première fois. Jean-Paul ROGUES, S'écarter du sujet, Le Dé Bleu, 1998. Peut-être y a-t-il un endroit de la blogosphère où cette sensation...
Publié le 13/11/2009 dans Sur du vent par SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD | Lire la suite...
Georges JEAN COMME DEVANT
Dans Parcours immobiles (le Dé Bleu, 1995), Georges JEAN évoque L'ÉCOLE d'AUTREFOIS . . . Le maître gardait le temps Dans sa grosse montre rousse. Nos talons sur le plancher Faisaient un bruit de forêts ; Nos plumes grattaient, grattaient La neige de nos cahiers. Et parfois une autre vie Déroulait ses sortilèges...
Publié le 18/10/2009 dans Sur du vent par SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD | Lire la suite...
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